Le continent plastique, si seulement il n’y en avait qu’un ! Les scientifiques sont unanimes, il existe de nos jours au moins 5 « gyres » ou plus communément appelé contient plastique. Alors comment se forment ces plaques ? Quelle taille fait le plus grand continent et à quoi ressemble-t-il réellement ? Quelles sont les conséquences pour les éco-systèmes marins ? Et quelles sont les solutions possibles ? Toutes les réponses dans cet article.
Ces 5 continents se trouvent respectivement dans les océans Pacifique et Atlantique (nord et sud), ainsi que dans l’océan Indien. Et nous entendons de nos jours bien plus souvent parler de la mer méditerranée qui n’est pas soumis à des courants océaniques mais qui est surexploitée. De cette surexploitation est née une pollution plastique qui n’a malheureusement rien à envié au gyre océanique. La qualité de plastique relevé au fond de la belle bleue est aussi concentrée que dans les continents plastiques.
Quel est le plus grand contient plastique ?
Selon les derniers relevés, le plus gros des continent plastique se situe dans l’océan Pacifique, dans la partie Nord, on retrouve une concentration plastique extrêmement forte, ces morceaux de plastiques représentent pratiquement 3 fois la France.
On l’appelle le continent plastique. Il a été découvert en 1997 soit il y a plus de 20 ans ! Le continent plastique s’étend sur une surface d’environ 1,6 million de kilomètres carrés soit plus que la France l’Allemagne et l’Espagne réunies.
Il est peuplé de déchets en tout genre, produit par l’activité humaine et de microparticules de plastique. Au cours des 40 dernières années, leur concentration a été multiplié par 100.
Comment se forme un gyre ?
Le gyre se forment par les courants océaniques qui entraîne en surface les particules plastiques.
S’il dérive, ce continent est toutefois emprisonné par les courants. En effet ces résidus flottant à la surface s’agglutinent dans le gyre sub-tropicale du pacifique nord. Ce gyre est emmené par un immense vortex puisque cette zone est le point de rencontre de courant océanique qui s’enroule sous l’effet de la rotation de la terre entre les côtes de Hawaï et de l’Amérique du Nord.
Quatre autres vortex marins dans lesquels se concentrent des millions de tonnes d’immondices polluent nos océans.
A quoi un continent plastique ressemble-t-il ?
L’image se fait rapidement dans la tête, et l’on imagine assez facilement de vastes étendues de plastiques liées sur lesquelles on pourrait marcher. C’est beaucoup plus fourbe et invisible.
Comme vous le savez, le plastique se dégrade, avec l’eau salée, sa décomposition est accélérée. Mais ce que l’on nomme continent plastique, c’est en réalité une concentration de morceaux de plastique, mesurant entre 1 millimètre et 5 millimètres. Ces particules sont complétement invisibles, même en naviguant dessus, dans la masse d’eau que représente un océan ces petits morceaux sont noyés.
Généralement, ces particules de plastique flottent à environ 20 centimètres en dessous de la surface. Pour mesurer la concentration en plastique dans ces endroits, il suffit de passer avec une épuisette sur quelques mètres et la ressortir. On se rend alors compte de l’ampleur de la pollution.
Une autre manière de contempler ces détritus en décomposition est de plonger et naviguer avec votre propulseur dans ces zones. Car si l’on peut découvrir les petits déchets sous quelques centimètres sous la surface, en plongeant, on peut découvrir les déchets dans les fonds marins. Et cette fois, il est possible d’apercevoir des canettes, des bouteilles ou encore des sacs plastiques.
Ces plaques de débris ont des conséquences écologiques parfois insoupçonnées.
Les problèmes détestables des continents plastiques ?
Le premier problème, et on l’entend souvent mais apparemment toujours pas assez, c’est que ces particules de plastiques sont confondues avec du plancton ou d’autres nourritures et sont ingérées par des tortues certes mais également par bien d’autres espèces sous-marine.
Elles l’ingèrent, parfois les rejettent ou meurent par intoxication. Ce que l’on sait moins, c’est que ces morceaux de plastiques servent de moyens de locomotion à tout un tas de micro-organisme. Les micro-organismes naviguent ainsi en suivant les courants et peuvent venir intoxiquer des écosystèmes partout avant de finir dans un gyre. Et encore, parfois le plastique peut tout de même se transférer d’un gyre à l’autre dans certains cas.
Il y a les cas humain, comme l’explosion enregistrée à Fukushima qui a transféré des particules de la côte japonaise à la côte Ouest américaine. Ou encore les typhons et autres événements climatiques qui créer des mouvements plus fort sur les courants.
Mais, dans le pacifique nord par exemple, cette masse d’ordures constituent un milieu propice à la reproduction d’une espèce d’araignée d’eau. Et la prolifération de cet insecte menace l’équilibre des écosystèmes marins.
Que peut-on envisager pour lutter contre ces nappes de plastique ?
Même si certaines personnes sont en train d’étudier des projets afin de mettre en place d’immenses filtres qui permettraient de récupérer une partie de ces déchets flottant. Ces développements sont coûteux et n’attirent pas spécialement les investisseurs tant les frais sont colossaux et la rentabilité quasiment nulle.
De plus, à ce jour, seul les déchets de plus d’un centimètre serait récolté, et cela ne représente qu’une infime partie des matière plastiques composant les continents plastiques.
Le nettoyage des océans débute par une amélioration du comportement des États pollueurs, mais aussi des habitants au jour le jour en réduisant l’impact carbone mais aussi la consommation de plastique au quotidien.
Il faut se rappeler que chaque année, c’est pas moins de 15 millions de tonnes de plastique qui finissent leurs folles courses dans les océans. Les projets de nettoyage sont beaucoup trop petit et il faudrait vraiment des investissements beaucoup plus important dans le domaine pour espérer voir une amélioration dans 20 ans.
Alors même si tout espoir est permis, il va falloir, une fois n’est pas coutume, que les états songent à créer des nouvelles taxes, des nouvelles pénalités ou encore des subventions particulières pour, espérons-le, fortement inciter l’humanité à réagir. En tout cas pour le moment, la seule et unique solution viable est de limiter drastiquement notre consommation de plastique et de consommer de manière éco-responsable.
Quant à la méditerranée, elle connaît en moyenne des densités de plastique les plus importantes au monde avec 250 milliards de micro-plastiques dans cette mer semi-fermée où le taux de renouvellement des eaux est de 90 ans alors que la persistance des plastiques est supérieure à 100 ans…